Travailler en mou un jour, mais pas pour toujours!

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Pourquoi être « habillé en mou » peut jouer sur le moral…

Dans notre monde de visualité multimédia et on le voit bien avec le télétravail, l’image de soi est plus que présente.  Par le vêtement et notre image globale, nous révélons qui nous sommes.  

Depuis le début du confinement, j’ai remarqué comment le discours a évolué face à l’apparence.  D’abord heureux d’être en mou, cheveux au vent, maquillage léger, sans veston ni cravate, plusieurs personnes ont désenchantés de leur « look confinement. » Les gens retrouvent la valeur ajoutée et le sens noble de l’habillement.  

Pour fonctionner adéquatement, on entend dire: « je m’arrange mieux et je porte des vêtements professionnels. » Parce qu’une apparence soignée insuffle du dynamisme.  D’ailleurs, l’apparence est le premier indice de la dégradation d’un individu lorsqu’il est alité.  Pas surprenant, que le « habillé en mou » joue sur le moral, tel un rappel des journées maussades, lorsqu’on est immobilisé au lit, par la maladie.

C’est une découverte pour certains, que l’apparence affecte notre humeur et même notre performance.  J’attends souvent dire que le vêtement est futile. Pourtant, durant cette crise, le vêtement apparaît avec évidence comme un outil de communication et même plus, de bien-être.  Nous avons tous eu un jour le vêtement comme allié : un «power suit» infaillible, une robe impeccable dans laquelle on se sent désirable, une paire de chaussures audacieuse qui nous rend rebelle ou un perfecto en cuir qui fait tourner les têtes.

Pour moi, accroître son bien-être beauté ( son look, son apparence, son image ) fait partie de la quête du mieux-être, dans le même mouvement du souci de sa santé physique, psychologique et de son alimentation.  Force est de constater qu’un look adéquat exerce son effet sur la paix d’esprit, la confiance en soi et l’assurance.  Le ministre des finances ne s’achète-t-il pas une paire de chaussures neuves pour annoncer son budget?

Un vêtement bien choisi reflète, révèle, dévoile et rehausse la personnalité comme il met en valeur la morphologie. Être bien mis ajoute du positif à notre état d’âme. Un style contemporain et dans l’air du temps, rajeuni.  Il peut être une composante essentiel pour démontrer un cheminement intérieur ou nos valeurs; comme encourager la mode « fait au Québec ».

S’occuper de soi, dans la vie personnelle comme professionnelle, peut-il être un signe d’épanouissement, de fierté et voir même de culture?  Actuellement, nous avons le temps pour faire le point avec sa propre image.  Je vous invite à considérer la possibilité d’établir le «savoir-paraître» qui vous convient.  Bien sélectionné, le vêtement est un vecteur de bonne humeur!

Faites l’exercice d’analyser si vous êtes au diapason avec vos goûts et si votre apparence incarne bien vos aspirations et est à la hauteur de vos ambitions.  On peut associer style, plaisir et crédibilité. Une apparence réussie permet de transmettre votre authenticité, voir même vos compétences à vos pairs, à vos partenaires, à votre clientèle et certainement pour la conquête d’une nouvelle flamme. (quand ça sera possible, un jour…)

Autrefois la réalité vestimentaire semblait fort simple, pour se conformer.  Les codes en vigueur étaient de porter du noir, du gris et du marine.  Les gourous corporatifs affirmaient: « dress FOR success ». (s’habiller POUR le succès ).  Aujourd’hui, on favorise de s’habiller AVEC succès, « dress WITH success ».  Soit, par un style plus personnel qui codifie notre façon d’aborder la vie en général, le travail et même la santé.  Les entreprises voient d’un meilleur œil une personne singulière et unique, qui démontrerait un esprit plus libre et une capacité à penser en dehors de la boîte… Et c’est précisément ce que la tempête actuelle nous apprend.  Penser autrement est un atout indéniable.

Notre tenue est interprétée comme le reflet de notre personnalité. Vous seriez surpris d’apprendre que les chasseurs de têtes disqualifient les individus en moins de 5 secondes simplement parce que leur apparence ne concorde pas avec l’entreprise.  Et voici un grand tabou: les chefs d’entreprises sont de plus en plus préoccupés par l’apparence de leurs salariés. 

70% affirment que l’apparence a un impact sur le salaire et qu’avoir l’air plus jeune est important pour l’avancement et les promotions. Et que les femmes trop sexy au travail diminuaient malheureusement leurs chances à long terme.

65% indiquent que les employés masculins avaient perdu des occasions professionnelles parce qu’ils paraissaient trop vieux, soit par des vêtements qui ne sont pas à la mode ou désuets (73%) ou par le cheveux gris mal entretenus et sans vie (58%).  

S’occuper de son image n’est pas seulement satisfaire le besoin primaire d’avoir chaud et de se protéger.  Cela permet de projeter le bon message aux autres et de contrôler ce qu’on veut avoir l’air.  Rappelons-nous cette étude du UCLA: nous sommes jugés à 55% pour notre apparence, 37% sur notre gestuel et 7% sur ce que l’on dit... 

La communication vestimentaire positive existe et le vêtement est son porte-parole! Habillé en mou un jour, mais pas pour toujours!

 
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Plus qu’un blog mode des 50 ans+, je tente de cerner ce qui nous préoccupe lorsqu’on prend de l’âge, dans un contexte de prescription de la jeunesse éternelle!
 

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