Danser c’est méditer…

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La danse n’est pas seulement une forme d’art, mais également une méditation en mouvement.  Même le sage auteur Paul Coelho affirme : « la danse est une des formes les plus parfaites de communication avec l’intelligence infinie. »  Un proverbe indien renchéri : « ne laisse pas les mauvaises pensées paralyser ton esprit, apprends-leur la danse ».

Sur cette prémisse et bien, j’ai médité plus qu’à mon tour! J’ai dansé sans vergogne sur des caisses de son dans ma vingtaine, quelle sensation d’abandon! Puis, j’ai transformé des cuisines en piste de danse dans ma trentaine, où les chaises ont été complices des déhanchements de mes copines et de notre défoulement. Nous étions endiablées et la tête libre pendant des heures! 

La fièvre du samedi soir me prend encore parfois, car le feeling d’un « boogie all night long », est miraculeux.  

Se faire aller le popotin, les bras au ciel, sur l’air de « It’s raining men »,  Al-le-luia! que ça augmente la folichonnerie et la bonne humeur, bref la dopamine, surnommée l’hormone du bonheur.  Sur moi, cette pratique agit comme une véritable libération.  La danse est une communication entre le corps et l’âme en laissant voguer au loin, le fil de ses pensées. 

À y réfléchir, la danse fait partie de la vie depuis toujours.  Tous les peuples ont des rituels de danse.  Ces coutumes agissent en cérémonial tels des mantras, des rites de passage ou des incantations au sacré.  Au Québec, les soirées d’antan s’égayaient par des rigodons chez mémère, nos parents se trémoussaient les miches sur un rock & roll ou un twist, nos amis du monde nous faisaient découvrir la lasciveté du tango ou de la lambada et nos cousines aux toupets crêpés avec leurs chums chapeautés, enchaînaient les chorégraphies durant les belles années de la danse en ligne.  

Sans se le dire, la possibilité d’avoir une expression naturelle de laisser aller son trop-plein, était partout dans les salles de danse.  Les discothèques regorgeaient de gens friands d’ivresse, sous la forme de mouvements de pieds rythmés et de va-et-vient de hanches en freestyle, envoutés par des musiques en séquences hypnotiques ou tout à fait suaves.

Dans les dernières années, la popularité de la danse, grâce à la télévision, a refait surface.  Les émissions contribuent à piquer l’intérêt du public et les danses urbaines ont fait tomber les barrières.  Cette option offre la permission de bouger de façon plus dégenrée, ce qui plait aux jeunes générations et plus positivement aux garçons. 

Mais ça ne danse pas fort fort dans les clubs.  Les jeunes n’ont plus la fièvre du samedi soir. Ils semblent instagramer leur plaisir par des poses « sans vibe », au lieu de faire sortir « son fou ».

À l’heure où les statistiques sur l’anxiété et les jeunes sont alarmantes, je souhaite qu’on se penche sur différentes études québécoises en sociologie, qui entrevoient comment la danse, devient un outil d'intervention sociale auprès des milléniaux.  

C’est bien connu que le sport et les activités connexes, telle la danse, améliorent la focalisation, aide à dissoudre les pensées anxiogènes et apporte un état d’esprit plus clair. De plus, la religion, l’âge, le sexe, l’ethnie n’ont plus d’importance.  Cela aide à faire tomber les barrières de communication, permettant ainsi l’inclusion de tout un chacun.

Il y a un constat d’inactivité également chez les plus âgés. Quoiqu’ils ont un appétit important pour une bonne qualité de vie, moins de 40 % des personnes de 50 ans et plus, au Québec, ont un mode de vie actif. 

Pourtant, il n’y a pas d’excuse.  Danser ne demande pas de talents particuliers.  Un peu de sens du rythme et hop l’énergie se déploie.  Peu importe que ce soit sur « La danse des canards », « Back in Black », « Thriller », « Vogue » ou « J’irais où tu iras  »…danser est disponible en tout temps, même dans son salon…  Personnellement, « Vida la Viva » de Coldplay vient me chercher la fibre de la boum chica boum, laissant mon cœur tambouriner de bonheur.

La pratique d’activités significatives et satisfaisantes, adaptées aux capacités des personnes, favoriserait un vieillissement plus harmonieux.  Je prône que les jeunes enseignent le hip hop, le groove ou les danses urbaines aux boomers!

Comme méditer, danser est peut-être la fontaine de jouvence, car cela…

 1.   Stimule la joie en activant les endorphines, hormones du bien-être.

2.   Facilite le sommeil, par la mélatonine qui est secrétée.

3.   Aide à la longévité en intensifiant la production de DHEA, responsable de ralentir les effets de l’âge.

4.   Favorise le « ici maintenant » en apportant le focus sur la musique, ce qui détend l’activité cérébrale.

5.   Offre un contrôle positif du mental, car plusieurs types de danse demandent de l’attention soutenue et de la patience.

Actuellement, en Angleterre et en France, la pratique du ballet classique est le secret jeunesse et le nouvel engouement chez les boomers.  Même à 70, voir 80 ans… Les adeptes remarquent la diminution de l’arthrose et des raideurs musculaires, l’augmentation de la souplesse et de la concentration, tout comme l’effet bénéfique de briser la solitude.

Juste à penser à notre Céline et à son nouveau « body » amélioré par la danse classique, qu’elle a débuté après 50 ans!  La danse affine les muscles et favorise un port de tête altier.   Et comme l’ex duchesse Megan arrive au Canada, soyons de dignes représentants de la bonne posture royale, en dansant avec grâce, peut-être sur « Dancing Queen…» 

À méditer…

 
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